Après avoir patiemment attendu près de 18 mois après le dépôt d’une pétition, le SVMEP exige maintenant de l’employeur public une prise en considération du sérieux problème salarial qui existe dans l’enseignement professionnel.
Notre syndicat a écrit au Chef de Département, le Conseiller d’État Frédéric Borloz, ainsi qu’à la Cheffe du DCIRH, la Conseillère d’État Nuria Gorrite, afin de demander l’ouverture de négociations sur les revendications portées par les pétitionnaires. Fort.e.s de notre expérience dans la négociation réussie du passage des MEP I, classé.e.s en 144/10, au passage en 144/11, nous sommes parfaitement déterminé.e.s à corriger l’injustice historique que constitue la non-reconnaissance de l’expérience acquise par les MEP tout au long de leur parcours professionnel.
La pétition demande l’abolition pure et simple de la chaîne 144 car elle n’est plus pertinente après la nouvelle collocation des MEP I, détenteurs.trices de CFC, maîtrise ou brevet, en classe 11 comme le sont les MEP II ayant un titre HES. Assurément, la logique intrinsèque à DECFO-SYSREM tombe et permet maintenant la collocation de tout le corps enseignant du postobligatoire dans une seule chaîne, la 145. À l’heure actuelle, la seule différence tangible au sein du corps enseignant des écoles professionnelles consiste en la détention ou pas d’un titre académique. Sans la chaîne 144, nous aurions des enseignant.e.s (avec titre pédagogique) colloqué.e.s simplement en 145/12 ou 145/12A. Le cliquet serait ainsi donné à l’ensemble du corps professoral avec une liquidation de l’injustice historique instaurée par la réforme DECFO-SYSREM, qui ne reconnaît plus aux MEP l’expérience cumulée tout au long de leur carrière, contrairement aux enseignant.e.s détenteur.trice.s de masters académiques, qui obtiennent un cliquet au bout de 15 ans d’expérience reconnue.
Vous trouverez notre lettre en cliquant ici.
Le comité du SVMEP