Les nombreux témoignages d’enseignant.e.s ainsi que la multiplication des arrêts de travail ont alerté notre syndicat sur une augmentation sensible des facteurs de risques psycho-sociaux pour le personnel de l’École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL). Alors qu’une rencontre a eu lieu à ce sujet en juin 2023 entre le SVMEP, accompagné d’une délégation d’enseignantes, et la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP), l’employeur public n’a depuis lors entrepris aucune action concrète afin de protéger l’intégrité personnelle et la santé de ses employé.e.s.
Nous publions à ce sujet un numéro spécial de notre Gazette, à télécharger ci-dessous, qui expose les nombreux dysfonctionnements constatés et en analyse les tenants et aboutissants. La dynamique de la gouvernance de l’EPCL y est restituée en trois mouvements, qui sont les composants génériques d’un processus de précarisation du corps enseignant : un manque d’accès aux moyens, une compensation par la contrainte, une distanciation face au cadre légal et réglementaire.
Au vu de la situation, en partie conséquente à une approche négligente de la DGEP, nous demandons que des mesures provisionnelles de protection soient instaurées urgemment, en application du droit du travail fédéral et de la Loi sur le personnel de l’État de Vaud. Si nos demandes ne sont pas prises en considération et concrétisées dans les plus brefs délais, nous nous gardons le droit d’agir pour défendre les droits et la santé des enseignant.e.s de l’EPCL.
La presse en parle :
Après la crise à l’Éracom, l’EPCL serait aussi «à la dérive», 24 heures
L’État réfute un problème «systémique» dans ses écoles pros, 24 heures