En date du 1er décembre 2020, la DGEP a publié un document intitulé “Emplois des agendas électroniques – Directives” ; il s’agit d’une série de nouvelles directives liées à la décision 169.
Or, le vendredi précédant la parution de ce document, lors de la réunion entre syndicats et Département, convoquée à votre demande, il n’y a eu ni information ni dialogue sur le contenu de ces directives et sur leur portée. Lors de nos échanges, il y avait un convergence de vues sur le fait que la décision 169 donnait le cadre pour l’utilisation de l’agenda électronique, à savoir, uniquement en cas de quarantaine avérée d’une classe pour une durée inférieure ou égale à 10 jours ouvrables ou encore d’un établissement pour une période de semi-confinement ou de confinement d’une durée supérieure à 10 jours ouvrables. Ce à quoi s’ajoutait une marge considérable quant à l’utilisation des outils pédagogiques jugés pertinents par les enseignant.e.s pour former dans le cadre de l’Ecole à distance.
Ces nouvelles directives n’ont donc jamais été négociées ni même soumises aux syndicats dont le nôtre, SUD, avant leur imposition par la DGEP. L’agenda électronique devient ou pourrait devenir un élément-clé de dispositifs de contrôle et de contrainte irrecevables pour le corps enseignant qui s’engage avec une force et une professionnalité décisives dans cette période très difficile. Les enseignant.e.s accomplissent leurs devoirs légaux autant dans les temps ordinaires que dans la période exceptionnelle que nous vivons. L’agenda électronique excède ces devoirs légaux et s’avère être un outil de commandement et de contrôle.
Vous trouvez la lettre adressée à la cheffe de département ici.