Agenda électronique : l’opposition a fait reculer le DFJC !

Chères et Chers collègues, Chères et Chers membres du SVMEP, Chères et Chers ami.e.s,

Dans ses courriers différenciés du 26 janvier aux enseignant.e.s du postobligatoire, dans la version gymnasiale, Cesla Amarelle annonçait des rencontres dans les établissements. Ceci afin de « recueillir les retours du terrain » à propos de l’agenda électronique.

Depuis, les enseignant.e.s ont reçu des messages des directions respectives qui les invitent, en cas d’intérêt, à des réunions avec un.e représentant.e du DFJC. Le nom de Suzanne Peters est parfois précisé, des fois non. Lionel Eperon peut également être de la partie, voire une troisième personne.

Dans la version du même jour mais vous étant adressée, il n’y a de la part du département que des informations sur l’actualité sanitaire dans nos écoles.

A propos de l’agenda électronique, voici ce que nous devons comprendre dans l’action du DFJC, que ce soit par la différenciation dans les courriers ou dans leur action proposée:

– le Département a déjà largement recueilli les retours nécessaires pour être fixé quant au rejet massif de l’obligation de l’usage de l’agenda électronique  (pétitions, résolutions, courriers individuels et collectifs, etc). Il cherche visiblement à trouver des points d’appui dans les établissements ;

–  le ton du courrier aux gymnases du 26 janvier marque un recul important de l’employeur qui ne parle plus d’obligation de remplir l’agenda en tout temps – y compris quand les élèves sont toutes et tous présents en classe – mais d’une demande réservée aux cas de quarantaines.

– dans la version du courrier qui nous est adressée dans les écoles professionnelles, les paragraphes consacrés à l’agenda électronique du gymnase… n’existent purement et simplement pas. Ainsi, nous pouvons continuer à faire ce que nous savons faire, c’est-à-dire notre métier, et ce, de manière professionnelle et avec nos moyens afin de ne laisser aucun.e apprenti.e sur le carreau en cas de quarantaine ou autre absence prolongée.

nous continuons de manière unitaire (SUD, SSP, SPV) à demander le retrait de l’obligation de l’usage de l’agenda électronique dans le postobligatoire ;

– juste avant Noël, SUD Education a saisi le Tribunal cantonal qui a constaté que toutes les voies ont été tentées en vain pour éviter le conflit collectif de travail. Ce dernier est constaté par l’Organe de conciliation et d’arbitrage qui nous a délivré un acte de non-conciliation qui a rendu licites les mesures de lutte, y compris la grève. Le refus d’utiliser l’agenda électronique est par conséquent une mesure de lutte licite pour toutes et tous, syndiqués ou non.

Nous invitons par conséquent les enseigant.e.s à continuer à marquer leur opposition sur le terrain comme bon leur semblera : continuer à ne pas utiliser l’agenda, à se réunir, à rédiger des résolutions, à envoyer la lettre-type à Lionel Eperon, etc.

Finalement, si des personnes devaient subir des pressions quelconques, d’où qu’elles viennent, il faut nous contacter et nous prendrons les mesures nécessaires pour se faire entendre.

Avec nos salutations combatives.

Le comité du SVMEP et SUD Education

Place Chauderon 5, CH-1003 Lausanne