Le premier mai, la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP) a donné ses consignes pour faire passer les oraux du Travail personnel d’approfondissement (TPA, que la grande majorité des apprenti.e.s doit réaliser pour avoir son CFC). En théorie, les défenses de TPA doivent se faire essentiellement par vidéoconférence et qu’exceptionnellement par oral, en présentiel, dans les écoles. En pratique, c’est l’inverse qui se dessine. Le syndicat a vérifié ce qui se passe concrètement sur le terrain et a constaté que la grande majorité des candidat.e.s passeront des examens oraux en présentiel, alors que toutes les épreuves orales au postobligatoire ont été annulées dans toute la Suisse.
Sachant que le canton de Vaud a payé un lourd tribut en nombre de personnes décédées et que la sécurité sanitaire est la priorité absolue du Conseil d’Etat, le fait d’organiser des défenses en présentiel, inquiète. La Direction générale de l’enseignement post-obligatoire a privilégié les défenses à distance par vidéoconférence. Or, d’un point de vue pédagogique et technique cette manière de procéder pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. De plus, elle est préjudiciable pour les élèves et source d’inégalités. D’ores et déjà, la plupart des écoles n’envisagent pas cette solution et choisissent de faire passer une défense en présentiel, d’environ 20 minutes, dans les établissements scolaires. D’un point de vue pédagogique, cela se justifie. Mais d’un point de vue sanitaire, cela comporte des risques importants, car les candidat.e.s sont de jeunes adultes. Parmi ces deux solutions, en l’état, aucune n’est acceptable. Nous avons proposé une alternative, mais elle a été écartée.
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